vendredi 31 octobre 2008

POUR L'UNE ET INDIVISIBLE (escarmouche pendant la Révolution)

CITOYENS!

Le dernier jour des Sans-culottides de l'an 215 de la République, jour anniversaire de l'Une et Indivisible (21 septembre 2007), une petite escarmouche a été jouée au Club Histoire et sortilèges de Caen, sur la règle JEU (Jeu d'escamouche universel) en cours de test.
Les figurines utilisées appartiennent à Yvan Hochet. Ce sont des Touller, avec quelques Foundry (notamment la magnifique guillotine). Le tout a été peint par Laurent Groscolas (qu'on ne présente plus).

Du côté des règles : c'est la règle d'initiation "JEU" (pour l'obtenir, contacter Yvan Hochet).

Participants:
Du côté des Bleus: 2 chefs à pied (dont le représentant en mission), 1 chef à cheval, 3 cavaliers, 10 fantassins, 6 artilleurs. Ce sont des anciens soldats (armée de Mayence, armée de faïence), et donc de combativité 4. L'équipe du village est à pied, la patrouille est à cheval.
Du côté des blancs: 1 chef à cheval, 2 chefs à pied, 1 chef prisonnier, 18 combattants dont le tiers avec des piques ou faux emmanchées (bonus au corps à corps).
Les Chouans, pleutres congénitaux, sont de combativité 3.
Tout le monde a le même type de fusil (un tour pour recharger). Les Bleus ont un beau canon (2 tours pour recharger...).


Scénario:
1793 : c'est la fête au village de Kernabec sur Menhir (Morbihan).



Le représentant en mission de la Convention nationale s'apprête en effet à faire passer au "Grand rasoir national" le chef chouan récemment capturé, sur la place de l'église rebaptisée "esplanade de la Liberté et de la Vertu", sous les yeux de la population ravie d'avoir enfin de l'animation. Il paraît même qu'on tirera un coup de canon pour marquer l'événement. Les tricoteuses ont déjà réservé leurs places au pied de l'échafaud.








Sauf que les Chouans ne l'entendent pas de cette oreille et qu'ils ont la ferme intention de récupérer leur chef (Aurèle de Kernabec), vu que sinon, y a plus personne pour les commander. Déjà qu'ils ont eu du mal à mettre un noble à la tête de leur troupe, c'est pas pour le récupérer en kit ensuite !


Mais vraiment pas de bol, une patrouille bleue est sur leurs pas...




Compte-rendu:
Dès le début de la partie, les blancs s'élancent à l'assaut au cri de "Pour Dieu et le Roy!". Descendant des collines, ils convergent vers Kernabec.


Mais c'était une ruse! Un parti de cavaliers royalistes suivis de quelques enfants perdus s'apprêtent à pénétrer dans le village par son autre extrémité.


Méthodiquement, les fantassins bleus entreprennent de tirailler sur les porteurs de faux emmanchées, infligeant les premières pertes.








Mais il en arrive toujours d'autres, se faufilant derrière les maisons pour viser le "grand rasoir national" et ses servants.



Du coup, le représentant de la Convention se fait discret:



Le canon républicain tonne, mais sans effet.


Les artilleurs perdent alors beaucoup de temps à le recharger.




Enfin! La patrouille de bleus arrive. "Vive la République! Mort à tous les fanatiques!".




Les Bleus se mettent aussitôt à tirailler sur les blancs.


Ce que voyant, le chef des insurgés royalistes lance ses troupes pour submerger les artilleurs.



Malgré les pertes, les blancs arrivent sur la place et mitraillent les gardes sur la plateforme de la guillotine:


De son côté, Aurèle de Kernabec se dégage en sautant à terre. Malgré les charges des cavaliers républicains, il parvient in extremis à se libérer et adresse avec ironie un dernier salut aux bleus avant de s'enfuir:


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