jeudi 29 décembre 2011

Le retour du fils prodigue: WARHAMMER IS BACK au club!

Bon, j'adresse toutes mes excuses par avance aux amis lecteurs: je ne pourrai pas cette fois faire un compte-rendu en langage d'époque avec moult photos parce que:
A) je suis à la bourre dans mon planning de peinture, en particulier pour le projet Fontenoy 1745 (vous me direz: par définition, un peintre de figurines est TOUJOURS à la bourre)
B) je n'ai pas pris suffisamment de clichés pour rendre justice à la partie que nous avons jouée en décembre avec Matthieu (vous me direz: on a joué 2 tours... oui seulement 2 tours, parce qu'on jouait à 2500 points et qu'on zieutait régulièrement la règle pour nous rafraichir la mémoire)
C) l'idée me trottait dans la tête de jeter les bases d'un scénario d'une campagne sur le thème "2012: l'Hiver approche... la fin du Monde aussi"; mais, finalement, je crois que je n'aurais pas le temps (voir point A), et donc je préfère garder ces idées sous le coude en attendant.
D) De toute façon, un compte-rendu en langue orkique ou gobelinoïde aurait été particulièrement long et peu commode à retranscrire et à lire. Il faut dire que les "Pô'ver" ne sont pas renommés pour leur éloquence... ni pour leur haleine.

Donc 2500 points, Skavens vs Orques et gobelins. Et je ressors de leur vitrine mes vieilles figurines (snif, nostalgie).


Matthieu sort ses abominations pleines de poils et de verrues... peintes de main de maître.



Abomination et canon à malefoudre.


Roue infernale (vintage je crois)




Moines de la peste avec encenseurs.



Les blocs d'esclaves et de guerriers.



Le creuset de la peste. Breeuh, c'est énorme et ça fait peur!
Heureusement, mes Peaux vertes sont bien trop stupides pour être sujettes à ce genre d'émotion! Le fait de vivre au grand air des Montagnes du Bord du Monde et les pieds constamment dans le roc et la neige les a fortifiés et habitués aux conditions les plus extrêmes.


Les orques sauvages sur sangliers.


La horde de gobelins de la nuit (avec ses inévitables fanatiques!) et les trolls de pierre. Derrière eux, la grande bannière.


Les orques noirs, des archers et un lance-rocs vintage.

Les boîtes de conserve, dont la peinture n'est pas complètement terminée (shame on me!)


Vue sur mon aile gauche avec les orques sauvages (oui, 2 unités dans l'armée parce que, sinon, je trouve que cette armée est trop facilement contrôlable), les trolls, les gobs, une baliste, et derrière le bois, mon seigneur orque sur Vouivre.




Matthieu tient son flanc droit avec l'abomination. En 1 tour, elle est au milieu de la table; en 2, elle est sur mes troupes!!





Sur le flanc gauche skaven, avance le redoutable creuset servi par ses moines frénétiques.

Oui, mais les (terrifiants/redoutables/impressionnants... barrez les mentions inutiles) gobelins sur loups les guettent de leur couvert forestier.


Au centre, les fanatiques fracassent une unité d'esclaves... (ouille!).


En pleine frénésie, les orques sauvages sur sangliers foncent sur le creuset, tandis que les boîtes de conserves noires ratent leur charge.


Le pire, c'est que les peaux vertes obtiendront une égalité dans ce combat!



Même si on na pas pu finir, la partie s'est révélée amusante. Surtout les phases de magie ratées des mages skavens. Il faudra remettre ça, mais plutôt une après-midi pour avoir le temps de finir.


samedi 12 novembre 2011

"Messieurs, le Roy vous voit!" (Test BLACK POWDER)


Lettre de Leurs Excellences,
Olivier-Henri-François, marquis de Fontaine-Etoupefour, prince de Stonewall,
et Louis Henri César Antoine, marquis de la Renaudière,
Généraux des Armées de sa Majesté Très Chrétienne qui sont au delà du Rhin.


Darmstadt, le 11 avril 1759,


A Madame La Marquise de Pompadour,


Madame,
une seule plume pour cette missive, mais deux noms y sont ce jourd'hui associéz pour déposer à vos pieds les lauriers recueillis sur les champs de bastaille de Westphallie. Madame, c'est en présence de Sa Majesté elle-même que les Armées françoises placées sous notre commandement ont vaillamment repoussé un nouvel assaut des alliézs du Roy d'Angleterre sur le continent. L'affaire a cependant été chaude et le général ennemi, le Landgrave Christoph-August von Hessen-Darmstadt n'a concédé la victoire qu'à regrets.





La bastaille s'est déroulée alors que l'armée des alliézs s'apprestoit à couper nos lignes de communication de Darmstadt depuis Cassel. la rencontre se fit tout prêt de la ville de Mühlberhausen, le long de la route d'icelle à Darmstadt.



[Les trois protagonistes de l'histoire: le marquis de la Renaudière, le prince de Stonewall et le Landgrave Christoph-August]


[Aux côtés du prince de Stonewall, le Feldmarschall autrichien Freiherr Sebastian von Düval, venu en observateur auprès des armées françoises]

Lorsque nos vedettes nous rapportèrent l'avance des alliézs, nous conférâmes...


...et ordonnâmes la mise en route à nos colonnes.



Le marquis de la Renaudière prit le commandement des brigades d'infanterie.

Général en chef (commandement 8).

-Brigade 1 (gardes). Commandement 8.

1 bat de gardes françaises (grand), 1 bat. de gardes suisses (grand) et 1 de grenadiers de France, 1 canon.

Gardes françaises

Infanterie régulière

6

3

4+

3

First fire, crack

Gardes suisses

Infanterie régulière

6

3

3+

3

First fire, elite, reliable, tough fighters

Grenadiers de France

Infanterie régulière

6

3

4+

3

First fire, tough fighters

Artillerie française

artillerie

1

3-2-1

4+

1























































-Brigade 2 (Normandie). Commandement 8.

2 bataillons de Normandie, 1 bat. suisse Diesbach, 1 bat. De la Marine, 1 canon.

Régiment Suisse (ou irlandais)

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3

First fire, reliable


Vieux corps (Normandie)

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3

First fire, tough fighters


Infanterie française

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3

First fire


Artillerie française

artillerie

Canon à âme lisse

1

3-2-1

4+

1



























-Brigade 3 (royale). Commandement : 7.

1 bat. De Dauphin, 1 bat. De la Reine, 1 bat. Royal Roussillon, 1 canon.

Infanterie française

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3

First fire


Artillerie française

artillerie

Canon à âme lisse

1

3-2-1

4+

1



















x


-Brigade 4 (Limousin). Commandement : 7.

1 bat. De Béarn, 1 bat. De Guyenne, 2 bat. De Limousin.

Infanterie française

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3

First fire



Monsieur le Prince de Stonewall commandoit la cavalerie.

-Brigade 5 (cavalerie). Commandement : 8.

1 rgt de carabiniers (grand), 1 rgt de cuirassiers du Roy (petit)

Cuirassiers du roy

Cavalerie régulière

sabre

9


3+

3

Heavy cavalry +D3, elite

Cavalerie lourde

Cavalerie régulière

sabre

8


4+

3

Heavy cavalry +1


-Brigade 6 (cavalerie). Commandement : 8.

1 rgt de mousquetaires (petit), 1 rgt de royal cravates (petit), 1 rgt de dragons du Languedoc (petit).

Gendarmerie et maison du roy

Cavalerie régulière

sabre

8


4+

3

Heavy cavalry +1, elite, valiant

Cavalerie lourde

Cavalerie régulière

sabre

8


4+

3

Heavy cavalry +1

Dragons français

Cavalerie régulière

Fusil et sabre

6

2

4+

3

Dragoons



C'estoit une force bien solide. Selon les rapports des prisonniers et des espions à notre solde, les forces de l'ennemi se composoient ainsi:

Christoph-August von Hessen-Darmstadt : commandement 9

-Brigade 1. Commandement 8

2 bataillons de fusiliers britanniques, 1 bataillon de grenadiers, 1 d’Ecossais, 1 canon.

Unité

Type

Armement

CàC

Tir

Sauvegarde

Résistance

Règles spéciales

Infanterie britannique

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3

First fire, platoon firing steady

Ecossais

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3k

First fire, ferocious charge, determined charge

Grenadiers anglais

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3

First fire, platoon firing steady, tough fighters

Artillerie britannique

artillerie

Canon à âme lisse

1

3-2-1

4+

2




-Brigade 2. Commandement 8.

4 bataillons d’infanterie britannique, 2 canons

Unité

Type

Armement

CàC

Tir

Sauvegarde

Résistance

Règles spéciales

Infanterie britannique

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3

First fire, platoon firing steady

Artillerie britannique

artillerie

Canon à âme lisse

1

3-2-1

4+

2



-Brigade 3. (Hessois). Commandement 8.

2 bataillons de mousquetaires hessois, 1 de grenadiers, 1canon.

Infanterie hessoise

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3

First fire, superbly drilled

Grenadiers hessois

Infanterie régulière

fusil

6

3

4+

3

First fire, superbly drilled, tough fighters


-Brigade 4 (avant garde). Commandement: 7.

1 bat de Jägers (petit), et 1 Freikorps.

Jägers hessois

Tirailleurs

Fusil à âme rayée

6

3

4+

3

Marauders, sharpshooters

Freikorps hanovrien

Tirailleurs

fusil

6

3

4+

3

Marauders, unreliable


-Brigade 5 (cavalerie rouge). Commandement : 8.

1 rgt de grenadiers à cheval hanovriens (grand) et 1 rgt de Horses anglais (grand).

Cavaliers britanniques

Cavalerie régulière

sabre

8


4+

3

Determined charge, Heavy cavalry +1

Cavaliers hanovriens

Cavalerie régulière

Sabre et carabines

7

2

4+

3

Unreliable, Heavy cavalry +1


-Brigade 6 (cavalerie prussienne). Commandement : 8.

1 rgt de dragons prussiens (grand) et 1 rgt de hussards prussiens (grand).

Dragons prussiens

Cavalerie régulière

Sabre

8


4+

3

Heavy cavalry +1, reliable

Hussards prussiens

Cavalerie régulière

sabre

6


4+

3

marauders





Précédés de deux partis de Jägers et de troupes légères, les alliézs investissent la plaine de Mühlberghausen, drapeaux déployés.


Le Landgrave Christoph-August avoit disposé ses cavaliers lourds pour soutenir sa brigade de Hessois placée sur son flanc gauche.


Cette masse estoit fort imposante à l'oeil.


Mais, avec son coup d'oeil et sa promptitude habituelle, le Prince de Stonewall saisit la situation.


Jugeant que l'effort ennemi alloit se porter sur la ville et la route, il y lança aussitôt sa brigade de mousquetaires et de cavaliers qui formoit son flanc gauche.


Les dragons de Languedoc purent alors investir la ville sans coup férir. Pendant ce temps, le marquis de la Renaudière disposoit ses lignes dans la plaine.


Ses troupes les plus fortes, la brigade des Gardes de sa Majesté, formoient son centre, tandis que son aile droite estoit composé de fantassins ordinaires des brigades de Limousin et Royale.


Sur cette aile droite, les bois et les fantassins embarrassèrent fort les cavaliers qui durent se ranger derrière la brigade Royale, à la grande ire du prince de Stonewall.


Mais celui-ci ne manqua point d'être plus déçu encore, lorsqu'il advint que l'ennemi esvitoit les abords de la ville de Mühlberghausen. Le Prince comprit alors que le Landgrave Christoph-August cherchoit à destruire les brigades du marquis de la Renaudière dans la plaine avant que les cavaliers françois ne puissent les soutenir.



Très vite, les alliézs prirent l'initiative et déployèrent leurs troupes légères pour tirailler depuis les hauteurs.




Fort heureusement, ces Jägers estoient trop loin pour nous faire grand mal.


Mais autrement plus dangereuses s'avéroient les boulets anglois.



Piqué au vif, le marquis de la Renaudière fit aussitôt répliquer.



Cela lui laissa le temps de disposer ses deux brigades de l'aile droite en ligne.


Mais la canonnade ennemie mit le désordre chez le régiment de la Reine, qui formoit l'unité la plus à droite de nos lignes.



Mais il est vrai que nos lignes estoient fort étirées. Nous convînmes alors de presser notre aile gauche pour qu'elle puisse soutenir notre centre et notre droite. Le prince de Stonewall fit remettre en colonnes ses mousquetaires tandis que le marquis de la Renaudière faisoit de même avec la brigade des gardes. S'honorant du flottement qu'il pensoit avoir mis dans nos lignes, le Landgrave Christoph-August ne put s'empêcher de succomber à l'orgueil de tenter une action d'éclat qui jetteroit l'opprobre sur les armes françoises. Il avoit avec lui un fort remuant contingent de Houssards canaris, prêtés par le Roy de Prusse.


Ce régiment qui formoit son avant-garde, le Landgrave le lança sans soutien sur le seul bataillon françois qui jointoit nos deux ailes.


C'estoit le premier bataillon du régiment de Limousin.


Son premier tir désarçonna nombre de houssards.




Mais leur courage ne put les sauver lors du choc qui s'ensuivit.


Même si les houssards durent se retirer, une trouée béante avoit été faite dans nos lignes. Aussi le marquis de la Renaudière pressoit-il sa brigade d'élite pour la combler.



C'estoit un de ces moments décisifs où la Victoire tient dans sa balance le sort de chaque armée. Au centre, l'avance angloise devenoit plus forte.



A droite, les Hessois avançoient lentement, sans doute mal commandés par leur général.


Heureusement pour nous, ils retardoient le déploiement des cavaliers ennemis dans la plaine.


Mais leurs Jägers, qui s'estoient avancés, nus renversaient plus de monde.




Pour le marquis de la Renaudière, il n'y avoit plus qu'une solution...


...resserrer nos lignes pour attendre l'assaut ennemi.




Lorsque l'Anglois vint à porter de nos gardes suisses...


...ceux-ci ouvrirent un feu nourri sur l'ennemi; mais nos tirs n'entamèrent point leur ligne.


Le feu s'étendit à notre aile droite, là où s'avançoit la procession hessoise.






Mais, hormis quelques trouées, notre mousqueterie ne leur fit point mal. Ce fut alors à l'ennemi de répliquer.


Croyez, Madame, que toute la plaine s'embrasa.



Le feu ennemi mit en désordre maints de nos régiments, cependant que l'avance germano-angloise reprenoit.



C'est le moment que choisit le Landgrave Christoph-August pour lancer sa cavalerie sur notre aile droite. Les lourds Hanovriens en mitre s'élancèrent sur l'infortuné régiment de la Reine, toujours en désordre.



Ils le taillèrent en pièces et vinrent ensuite donner dans les carabiniers et le régiment du Dauphin en seconde ligne. Une mêlée affreuse s'ensuivit.



Les grenadiers à cheval ennemis furent finalement repoussés l'épée dans le dos. Cette déroute entraina celle des autres cavaliers de la même brigade. Les fantassins hessois furent alors laissés sans soutien.


Au centre, le marquis de la Renaudière repoussoit in extremis l'assaut anglois, mais ses bataillons restoient en désordre et incapables de reprendre leur avance.


Convaincu que son effort principal ne pouvoit désormais plus lui assurer la victoire, le Landgrave Christoph-August se résolut à se retirer.


Couverts par sa seconde ligne et notamment ses Ecossois, les habits rouges et les Hessois quittèrent le champ de bataille en bon ordre.


Ce fut une victoire qui fut bien près d'être une défaite. Mais sa Majesté, qui assista à l'ensemble de la bastaille depuis les approches de Mühlberhausen, n'a point caché son Bon Plaisir de voir les armes françoises réussir à faire tourner le dos à l'Anglois.

Croyez, Madame, que ce succès ne manquera pas d'assurer notre conquête de la Westphallie et de nous assurer les bases pour nous emparer du Hanovre.


Nous restons, de Madame, les très Humbles, très dévoués et très chanceux serviteurs.