vendredi 19 décembre 2008

La Bataille du Cap de Matapan, mars 1941 (VICTORY AT SEA)

Ce soir, test de la règle navale "VICTORY AT SEA" de chez Mongoose Publishing.


Et pour démarrer un scénario pas forcément équilibré: la bataille du Cap Matapan, au large de la Grèce le 29 mars 1941:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_du_cap_Matapan






Difficile pour les joueurs italiens de faire pire que leurs homologues historiques...


mercredi 10 décembre 2008

WARGAME en NORMANDIE

Le club Histoire et sortilèges de Caen vous invite à participer à une journée "Wargame en Normandie" à la MJC du Calvaire Saint-Pierre le 14 décembre, de 10h à 18h.

De mon côté, j'animerai une table sur Blitzkrieg autour du scénario Carentan...




mardi 2 décembre 2008

Anniversaire


En ce jour du 2 Décembre, ayons une brève pensée pour les vainqueurs d'Austerlitz.
Continuons à Veiller au Salut de l'Empire

samedi 29 novembre 2008

Le Désastre de la RC4 (INDOCHINE, 1950)

L'Indo est l'une des périodes les moins abordées du Jeu d'Histoire avec figurines, et c'est bien dommage. C'est sans doute parce qu'elle n'intéresse ni les producteurs de figs et de règles anglo-saxons, ni la majorité de joueurs qui méconnaissent ce théâtre d'opérations, ou l'abordent avec réticence. Ce n'est pas le cas à Histoire et Sortilèges, et c'est heureux, grâce à l'enthousiasme d'Olivier, grand aficionado de la période et apôtre de la Main Tendue aux peuples anciennement exploités par l'oppression colonialiste.

On peut le remercier pour nous proposer tout ce qu'il faut pour passer une bonne soirée: règles, figurines peintes, décors magnifiques et variés. Le vendredi 28 novembre, nous avons ainsi reconstitué un épisode douloureux pour l'armée française: le désastre de la RC4.

Quelques mots sur la règle: il s'agit de "Grenadier-voltigeur", une règle de combat d'escarmouche pour figurines au 20-28mm. Ses principes sont simples et efficaces pour des parties rapides et sans prise de tête: activation de chaque camp par un jet de dés spéciaux (chaque face représentant une action possible: mouvement, mouvement et tir, lancer de grenade, tir indirect, mouvement de véhicule), puis tables des tirs (résolue par des jets de dés 6 dépendant de la classe et de la situation du tireur, ainsi que de la position de la cible), et enfin caractéristiques des véhicules. Le tout tient en 6 pages, tableaux compris.

Normalement la règle devrait être bientôt en ligne sur le site d'Histoire et Sortilèges.

Et maintenant les choses sérieuses: le scénario et la BATAILLE!!

Les Joueurs en présence:
-Les (infâmes) colonialistes: Renaud et Guigui.


... désolé, Guigui ne voulait pas regarder l'objectif...

Voilà en tout cas quel était leur état d'esprit...


-Les défenseurs de la Grande-Cause-Prolétarienne-de Libération-de-Notre-Peuple-qui-vaincra: le gang des profs d'Histoire encartés, j'ai nommé Yvan et Bibi:

...qu'est-ce qu'on a l'air content...il faut dire qu'on prépare la voie vers le "Paradis des Travailleurs"

Restons sérieux...
Contexte historique:
La Route Coloniale 4 (ou RC4) a une importance stratégique en Indochine. Située tout au Nord du Pays, au Tonkin, et longeant la frontière chinoise, cette route reliait Lao Kay à Monkay, et assurait le ravitaillement les places fortes de Lang Son, Dong Khê, et Cao Bang. Elle permettait également les liaisons avec Hanoi, via la RC1.


Depuis le début de la Guerre d'Indochine en 1946, des accrochages et des embuscades ont eu lieu le long de la route, mais les places fortes françaises se maintenaient.
La situation stratégique change complètement en 1949: la chute de la Chine de Tchang- Kaï-Chek et l'arrivée au pouvoir des communistes de Mao créent une situation dangereuse pour les postes français le long de la frontière sino-vietnamienne. Les insurgés Viet-Minh disposent désormais de bases arrières et d'un ravitaillement abondant.

Gloire à la Grande Cause Prolétarienne internationale!


Dès lors, l'état-major français se résout à préconiser l'évacuation de Cao Bang et des postes intermédiaires de la RC4 jugés inutiles, exposés et dont le ravitaillement épuise le corps expéditionnaire. Mais, sur place, le commandement hésite à ordonner un difficile déplacement qui entamerait le prestige de l'armée française auprès des populations indigènes. L'évacuation est reportée plusieurs fois. La presse française s'en mêle et discute ouvertement des plans de retrait, ce qui donne le temps et les moyens au commandement Viet-Minh de préparer un piège.
En septembre 1950, soit près d'un an après que l'état-major ait décidé d'évacuer les postes de la RC4, le retrait commence. Les conditions sont très mauvaises. Les Viet-Minh sont passés à l'offensive et disposent pour la première fois d'une artillerie efficace. Ils prennent Dong-Khê. Dès lors, les Français sont condamnés à suivre la route. Sous le commandement du colonel Lepage, une colonne mêlant Tabors marocains et Légionnaires fuit, ralentie par l'encombrement et par les civils. La situation prend des airs d'Exode, la végétation tropicale en plus...


Scénario:
Le terrain fait 180 par 120 cm et comporte une piste entourée par des collines.


Une colonne française de tirailleurs marocains (vétérans) s'efforce de traverser la table. dans la longueur.


Elle est composée de 2 camions, un Half-track, un char M24 Chaffee et d'une douzaine de fantassins (dont un avec FM).



A partir du 3e tour, elle peut recevoir les renforts des parachutistes (élite) du 1er BEP (bataillon étranger de parachutistes) qui viennent de sauter sur That-Khé. Les paras se déploient à l'autre bout de la table.


Mais des insurgés Viet-Minh se tiennent en embuscade: d'abord 14 "pyjamas noirs" (Pathet-Lao) (conscrits).


Ensuite 16 réguliers Viet-Minhs (vétérans), une mitrailleuse lourde, un mortier, et une équipe de 5 démolisseurs de chars.




Le principe du scénario: pour gagner, les Français doivent faire sortir au moins un camion par la route, en traversant toute la table dans sa longueur. A cette condition s'ajoute celle qu'au moins deux fantassins doivent accompagner un camion pour que celui sorte en toute sécurité. Pour les Viets, il s'agit de détruire les camions ennemis.

Quels furent les plans en présence?
Je ne dirais que quelques mots des défenseurs de l'Empire français: leur objectif était d'avancer sur la piste tout en envoyant une section sur leur gauche pour nettoyer les fourrés.


Du côté des Vaillants-Soldats-de-la-Cause-prolétarienne-dans-le-sens-de-l'Histoire, le principe était double (car le Président Mao l'a dit "Les communistes doivent marcher sur deux jambes" (sic)):
-constituer deux bouchons: l'un avec les conscrits le plus près du point de départ, et le deuxième à la sortie de la piste avec les vétérans Viet-Minh.
-pratiquer la démoralisation de l'ennemi par une mise en doute constante de ses mouvements, de ses jets de dés et de la justesse de sa cause en général (désolé, c'est ça le roleplay...).

Et les résultats?
Conformes à la réalité historique et au plan Viet.

Les Français ont perdu du temps lors des premiers accrochages avec les pyjamas noirs.



Ceux-ci ont accumulé les jets de dés foireux (accentuant le côté "propagande", vous vous en doutez). Néanmoins, sacrifiant leurs vies, les Pathet-Lao ont réussi à faire sauter un Half-track et un camion au 3e et 4e tours.


Au 3e tour, les Français reprirent espoir: ils avaient presque complètement annihilé les Pyjamas noirs qui les harcelaient et les renforts parachutistes apparaissent à l'autre bout de la piste.



Cela obligea les Viet-Minhs d'Yvan à sortir de leur planque et à avancer vers les paras.


Mal leur en prit, car le M24 les aligna à coup de canon de 75mm et de mitrailleuse.


Le doute s'empara des Vaillant-Libérateurs-de-notre-Peuple lorsque un porteur de charge explosive rata son test de mise à feu et demeura en plein milieu de la piste... devant le char.



La situation se retourna à nouveau lorsque des tirs de mortier chanceux parvinrent à éliminer plusieurs paras. Un à un, les biffins français rendaient l'âme.






Lorsque le dernier camion explosa sous l'impact d'une mine magnétique, le moral des Français ne s'en remit pas. Les Viets étaient décidément les plus nombreux.





Épilogue: tous les fantassins français sans exception furent massacrés. Au 8e et dernier tour, seul le Chaffee restait intact...

GLOIRE AUX DÉFENSEURS DU VIETNAM LIBRE ET DÉMOCRATIQUE!




mercredi 26 novembre 2008

La bataille de MOHILEV, 23 juillet 1812 (NPOW)

Les steppes de Mohilev, été 1812.

La Campagne de Russie s’ouvre sous de bons auspices pour les Français. L’état-major russe a commis une erreur impardonnable : séparer ses forces en deux armées d’inégale taille, la première sous le commandement de Barclay de Tolly, la seconde sous celle de Bagration.

Pierre de Bagration, brave et charismatique, mais pas toujours inspiré. La campagne de 1812 lui sera fatale.



Napoléon compte bien profiter de ce crime contre la stratégie. Immédiatement après le passage du Niémen, il vient se placer entre les deux armées russes afin de les battre successivement.

L'itinéraire aller-retour de la Grande Armée pendant la campagne de Russie.


Alors que l’Empereur manœuvre le gros de la Grande Armée face à la première armée russe, le maréchal Davout est chargé d’empêcher la jonction entre Barclay de Tolly et Bagration.

Louis Nicolas D'Avout, sans doute le meilleur maréchal de Napoléon:



Le premier corps de Davout est la crème de la Grande Armée : composé des anciennes troupes des campagnes d’Allemagne, il est le mieux encadré et son chef y fait régner une discipline de fer, limitant l’accumulation des traînards.
Suivant le plan de l’Empereur, Davout fait son entrée, le 22 juillet 1812, dans la petite ville de Mohilev. La faible garnison russe est rapidement mise en déroute. Les Français pillent ensuite les magasins et occupent rapidement les points stratégiques, villages, moulin et ponts. Mais bientôt un corps d’armée russe est annoncé à quelques lieues et le maréchal Davout effectue une soigneuse reconnaissance du terrain sur lequel il va sans doute devoir livrer bataille. Il occupe les positions de Saltanowka et le moulin de Fatowa. Il fait aussi couper la digue qui retenait les eaux du moulin.
Le 23 juillet, vers 10 heures du matin, Bagration arrive avec une partie de son armée. Avec fougue, il attaque Saltanowska et Fatowa. Les Russes arrivent en colonnes serrées mais les Français, bien abrités, les repoussent par leur feu. Sur la droite, les attaques russes vont se succéder. Rassuré sur la position de Saltanowka, Davout se porte sur Seletz afin de voir si les Russes ne préparent pas une attaque de flanc. Il y fait avancer la division Compans et les cuirassiers du général Valence. Après avoir repoussé l’ennemi qui s’y trouve, Davout prend l’offensive et poursuit sur une lieue les Russes en pleine retraite.
Il est 6 heures du soir, les Russes ont environ 4 000 tués ou blessés, les Français ont perdu 1 000 hommes dont une centaine de prisonniers du 88e de ligne. Si le prince Bagration avait mieux connu le terrain, il aurait pu exécuter sur la droite si allongée du maréchal une attaque dangereuse. Mais, pressé de percer pour rejoindre Barclay de Tolly, il manque l’occasion de battre Davout et de faire sa jonction. Il doit retraiter. La prochaine étape sera Smolensk.

Cette bataille a été reconstituée au Club Histoire et Sortilèges de Caen, le 21 novembre, avec la règle NPoW. Et le résultat a été fort différent!

Joueurs:

*Français: Nicolas (dit "boulet" de canon) et Olivier (dit "l'enfant chéri de la Victoire sur le fil"),


*Russes: Christophe (dit "Lebretovitch"), Philippe (dit "Scoumounovski", en fait pas si scoumouneux que ça, mais s'adonnant ouvertement à la boisson comme ses modèles historiques... la vodka lui rendant apparemment les idées et les dés plus clairs...).


Le terrain sur lequel s'est jouée cette partie:
Vue de l'Ouest, au centre Saltanowka, à droite Mohilev. On distingue le pont et à côté le moulin.


Vue de l'Est, la steppe apparaît quand même boisée et collinéenne:


Voici maintenant la clé centrale du champ de bataille: Saltanowka, où se sont retranchés les Français (pour l'instant cachés):


Le déploiement des forces est assez conforme: les bases de mouvement sont étalées tout au long du bord de table. mais où sont les leurres? où est le gros des forces?

Les Russes sont les premiers à être découverts: c'est la division Paskevitch, qui a l'ordre d'attaquer la colline à l'Est de Saltanowka.


Ils sont bientôt rejoints par les dragons de Sievers, qui se chargent de couvrir le flancs des mousquetiers russes:




Ils sont suivis par la division de grenadiers du prince de Mecklembourg, qui contourne les bois pour attaquer le village de saltanovska par le flanc:


Bagration fait avancer tout son monde pour prendre les Français de vitesse:



Ensuite, c'est la division française Dessaix, qui a l'ordre de s'emparer d'une autre colline, à l'Ouest celle-là.


La division Compans a également pour ordre de prendre la colline à l'Est de Saltanovska. Elle s'avance, se formant déjà en colonne de division:


Soutenue par les cuirassiers de Valence sur sa gauche et les cavaliers légers de Pajol sur sa droite, elle s'efforce de prendre les Russes de vitesse. Mais les scores très moyens de Boulet lors des jets de points d'action ne désavantagent. Il est contraint de laisser en arrière ses batteries et sa cavalerie légère, affaiblissant ainsi son attaque.


Les chasseurs et les chevau-légers-lanciers de Pajol, qui forment la division de cavalerie légère du 1er corps:



Trop tard! Dès le 2e tour, les Jägers russes ont pris position sur la colline. S'ils n'ont pas le temps d'y installer de l'artillerie, ils parviennent quand même à former une ligne défensive:



A l'autre bout du champ de bataille, la division Dessaix a pris la colline qui formait son objectif. Mais elle frappe dans le vide!



Les Russes ne sont pas là! Les deux bases de mouvement devant la colline étaient des leurres! Diantre de sacrebleu! Ils ont choisi un flanc refusé, pour concentrer toute leur masse sur Saltanowka et la colline qui commande l'accès au village.


Vue du côté russe, le plan des soldats du Tsar apparaît bien: s'emparer des objectifs les plus forts sur leur gauche et au centre, et abandonner le flanc droit.
La division Raievski est également découverte; elle a pour objectif de prendre Saltanowka en suivant la route principale.


Les premiers tirs ne sont guère encourageants pour les Français. Après juste un tir, la baterrie de la division Morand est touchée par les canons lours russes et doit partir en déroute.
Les Français ont plus de chance avec leurs tirailleurs qui harcèlent la ligne des Jägers russes sur la colline. Puis c'est l'assaut!


Dès le 3e tour, la ligne défensive russe est emportée: un régiment de Jägers retraite tandis qu'un autre s'enfuit et part en déroute. les Français sont maîtres de la colline? NON, car un carré de mousquetiers russes résiste à la charge des cuirassiers, profitant au mieux de leur avantage de terrain.



C'est au tour d'Aniboule de réagir: il sonne la charge des dragons de Sievers qui s'abattent sur le 57e de ligne et une batterie qui n'a pas le temps de dételer.



A la stupéfaction de tous, les vaillants fusiliers du 57e résistent grâce à un 1 lors du test de moral.
Boulet lance alors la cavalerie de pajol en renfort. ses lanciers n'ont pas l'avantage face à des cavaliers lourds, mais il compte éviter que son flanc ne soit emporté.


En fait, s'engage ainsi à l'extrême est une mêlée confuse entre cavaliers et fantassins. Les dragons russes ont le désavantage du nombre, mais sont d'une meilleure classe et frappent des troupes ébranlées. Le corps à corps se poursuit ainsi pendant plusieurs tours sans qu'un vainqueur ne se distingue ici.

Par contre, sur la colline, la division Compans connaît une souffrance mémorable. Alors que les fusiliers du 28e et du 36e viennent de prendre la colline, c'est à leur tour d'être chassés par la contre-attaque de la 2e ligne russe de la division Paskevitch. Et ici intervient le drame: 2 jets de 20 lors des tests de moral: les deux régiments français partent en déroute, créant un gouffre béant dans les lignes du 1er corps. De son côté, le carré russe sur la colline résiste encore et toujours aux charges des cuirassiers. Au tour 4, ceux-ci finissent par perdre le corps à corps et à obtenir à nouveau un 20 à leur test de moral. Nouvelle déroute pour Boulet qui hurle de dépit!
Aniboule exulte: il n'est plus le scoumouneux de la partie!

De son côté, Olivier décide de réagir. Il fait changer les ordres de la division Dessaix, qui doit repasser le pont et aller tendre la main à la division Morand dans Saltanowka.


Sur la droite française, la situation ne s'arrange guère. Les pertes s'accumulent sur l'infanterie. Le 9e léger est saigné et le 57e de ligne finit par partir en déroute. Les Français n'ont plus d'autre réserve que les cuirassiers de Valence qui s'élancent pour reprendre la colline. Chassant la 2e ligne russe de Paskevitch, ils sont eux-mêmes contre-chargés par les cuirassiers russes de Duka.


Autour de Saltanowka, la mêlée est toujours aussi confuse. Les Russes ont pénétré le village mais les Français résistent pied à pied, attendant les renfors de Dessaix.


Lorsque prend fin le 6e tour, le champ de bataille apparaît comme une boucherie. Les Russes ont saigné les divisions Compans et Morand tout en, conservant des réserves ; leurs pertes sont limitées à la division Paskevitch. Les Français n'ont plus que la division Dessaix de fraîche, mais il faudrait à celle-ci encore plusieurs tours avant d'être complètement engagée.
Victoire des Russes alors? Et bien non si on comptabilise les objectifs: les Français ont pris la colline de l'Ouest tout en contestant aux Russes tous les autres objectifs. Victoire aux points donc, même si la réalité de la bataille a bien montré qui a eu l'initiative durant la partie.
Comment expliquer ce qui s'est passé?
-la supériorité numérique russe, renforcée par la concentration de leurs forces au centre et sur leur gauche.
-la dispersion des Français et leurs jets de points d'action insuffisants au début de la partie, ce qui les a obligés à laisser en arrière leurs canons. En fait, la bataille s'est résumée à une série de poussées et de contre-attaques qui ont épuisé l'infanterie. La préparation par l'artillerie, et la manoeuvre ont été minimales, chacun s'efforçant avant tout de sauter sur l'objectif avant son adversaire ou de l'en chasser le plus vite possible.
Mais ce fut un combat de héros!
Vivement la prochaine, d'autant que nous envisageons de multiplier par trois les effectifs en présence et de jouer... une journée!