mardi 27 septembre 2011

Hourra Staline!! , un scénario sur Barbarossa (BLITZKRIEG)



Camarades ouvriers, soldats et paysans!
Louez la sagesse du Grand Staline qui a su déjouer encore une fois les infâmes plans de l'ennemi fasciste!



L'envahisseur a profané notre sainte patrie du socialisme! Il avance, déterminé à entraver notre marche vers un avenir radieux!


Mais nos troupes sont préparées et s'apprêtent à lancer une contre-attaque vigoureuse. L'acier rouge va s'abattre sur l'ennemi hitlérien! Nos vaillants tankistes sont prêts à répondre à l'appel du Camarade Staline!


C'est sur ce vaillant exorde que s'est jouée vendredi dernier une partie de Blitzkrieg autour d'un scénario-type "contre-attaque" sur le thème de Barbarossa en 1941. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas joué à cette excellente règle, qui s'est révélée fluide et assimilable par des débutants.

La table fait 180 par 120cm. Le décor est placé aléatoirement selon le procédé proposé par la règle.

Ordre de bataille allemand :

Kampfgruppe I :

-1 compagnie de Grenadiers SS (infanterie lourde, élite), avec 6 camions : 645 points

-1 mortier de 81mm avec observateur : 60 points

-1 section de reconnaissance avec 2 SdKfz 222 et 1 SdKfz 231 : 150 points

-1 canon d’assaut Stug B : 115 points

-1 section de char moyen avec 1 Panzer III F : 120 points

-1 section antichars de 3 Pak 36 : 135 points

-1 soutien de Stukas D avec supériorité aérienne : 150 points

Total : 1375 points.

Kampfgruppe II :

-1 compagnie de Schütze (infanterie lourde, vétérans), avec 1 fusil ATR, 6 SdKfz 250 et 251 et 2 camions : 765 points

-1 section de chars légers avec 4 Panzer II : 340 points

-1 section de chars moyens avec 2 Panzer IV E : 390 points

Total : 1375 points

Kampfgruppe III (arrive en renforts au tour 3) :

-1 compagnie de grenadiers (ligne, vétérans) avec 1 mortier de 50mm et 1 fusil ATR : 415 points

-1 obusier de 75mm : 70 points

-1 canon Flak 36 de 88mm : 90 points

Total 575 points

Total général : 3325 points


Ordre de bataille soviétique

Au début de la partie, les joueurs placent l'un des 2 premiers groupes. Ensuite, ils choisissent l'ordre d'arrivée des 2 groupes de renforts qui entrent aux tours 3 et 5.

Groupe 1 :

-1 compagnie de fusiliers (réserve, vétérans), avec 1 mortier de 50mm, 1 commissaire politique et 1 fusil ATR : 325 points

-1 section de chars légers 5 T26 : 475 points

-1 section antiaérienne avec 2 canons de 37mm AA : 110 points

Total : 910 points

Groupe 2 :

-1 compagnie de fusiliers (réserve, vétérans), avec 1 mortier de 50mm, 1 commissaire politique et 1 fusil ATR : 325 points

-1 section de chars lourds avec 2 KVI A et 1 KV2 : 490 points

-1 section antichar avec 2 canons de 45mmL : 90 points

Total : 905 points

Groupe 3 :

-1 section de 4 chars moyens T34/76 A : 600 points

-1 section de 4 chars moyens T34/76 A : 600 points

-1 compagnie de fusiliers (réserve, vétérans), avec 1 mortier de 50mm, 1 commissaire politique et 1 fusil ATR : 325 points

Total : 1525 points

Total global : 3340 points

Aspect de la table une fois les troupes placées:


Le Generalleutnant Olivier a (évidemment) pris le commandement des "gentils" et placé à son aile droite sa formation blindée, couverte par ses sections de Panzers.



Sur son aile gauche se situe son échelon motorisé, renforcé de quelques chars et antichars Pak36. Les 2 pinces de l'encerclement sont donc prêtes à se refermer sur le village où se terrent le bolchevik.



Les fidèles-défenseurs-de-la-patrie-des-travailleurs, Guillaume et Nico (dont c'était la 1ère partie), ont choisi de faire entrer le groupe 2 et de le partager en 3 blocs: le premier dans le village...


...avec un mastodonte pour verrouiller l'entrée! Un énorme KV2.



Les 2 autres groupes sont sur les ailes avec chacun un KV1 pour les appuyer.


L'Allemand ayant l'initiative, Olivier commence la "guerre fraiche et joyeuse", blindés en avant...


... et les Schützen suivant de près les blindés.


Nico réagit en faisant avancer le KV1 de droite pour qu'il puisse prendre à partie la compagnie de SS. Mais son tir échoue pour éliminer les Pak qui lui barrent le chemin. Ceux-ci répliquent, mais leurs faibles obus de 37mm ne peuvent entamer la cuirasse du mastodonte soviétique. Alors Olivier réagit et envoie un panzer III contourner le char russe par le bois. Baoouum! le KV1 est immobilisé et abandonné par son équipage.


Ce qui permet à Olivier de déployer en sécurité sa compagnie SS vers le bois, afin de progresser vers l'objectif le plus proche.



Sur l'aile droite, les germains obliquent pour s'avancer vers le centre, c'est-à-dire les isbas russes.




Mais ils restent hors de visée du KV2.



Au tour 2, Olivier dévoile le pire plan de fourbe qu'il m'ait été donné de voir sur une table. Il débarque son infanterie de ses camions et envoie ceux-ci en avant pour faire écran aux tirs des mitrailleuses russes situés dans les maisons. Simultanément, il lance ses automitrailleuses dans un raid sur le village!


Les Russes répliquent en faisant tirer leurs fusils antichars, mais ne parviennent qu'à immobiliser un SdKfz 232. Пиздец !!! s'écrient les servants.

Sentant le danger, Nicolas fait rétrograder son KV2 pour aller soutenir sont infanterie. C'est ce qu'attendait le fourbe Olivier qui lance aussitôt sa meute de Panzer 2 sur les arrières du mastodonte.



Enorme coup de poker. Les faibles 20mm tirent à bout portant sur les arrières du monstre. Parviendront-ils à trouver le point faible dans sa cuirasse?



Les tirs se poursuivent!


Бля!! Horreur! L'un d'eux finit par immobiliser la Bête. C'en est trop pour l'équipage qui abandonne! Nico n'en revient pas de ses jets pourris!




Au même moment, les servants du canon de 45mm dans le village se font mitrailler par les blindés de reconnaissance allemands. Quant au dernier KV1 sur la gauche, il est victime d'un obus HEAT tiré par un Panzer IV! Nico n'en revient pas d'une telle série de malchance. Mais les Schützen peuvent reprendre leur avance vers le village.



Olivier sent déjà le parfum de la victoire. A la fin du tour 2, il s'est débarrassé de 3 chars lourds et a démoralisé puis capturé l'équivalent d'une section située dans le bois à gauche.


Mais aux tours 3 et 4, les Soviétiques se reprennent et lancent leurs renforts de chars légers T26 pour freiner l'avance ennemie à gauche.


Une mêlée de chars s'ensuit.


les blindés allemands ne sont pas assez nombreux pour repousser les T26. L'avance allemande marque le pas. Olivier est obligé de retenir les SdKfz de sa compagnie blindée de peur qu'ils ne soient atteints par les chars russes.


D'abord malchanceux lors de leurs tirs au tour 3, les chars soviétiques trouvent la faille des blindés allemands au tour 4. Ils éliminent coup sur coup un Panzer IV et un Panzer II.






Mais, pendant ce temps là, sur le flanc gauche allemand, les chars reprennent leur avance.



Et Olivier s'empare du 1er objectif.




Les pertes soviétiques sont telles que la 1ère compagnie de fusiliers perd sa cohésion et est faite prisonnière.


Mais une seconde compagnie russe est entrée...



...et s'enterre aussitôt derrière le village et dans les maisons, sous les tirs de mortiers ennemis. "Plus on en tue, plus il en revient", se disent alors les Allemands.



Au tour 5, les Soviétiques jouent leur va-tout: 2 sections de T34 et 1 compagnie de fusiliers entrent en débordement par la gauche! L'heure de la contre-attaque a enfin sonné. Guillaume et Nico songent déjà reprendre le terrain perdu. Mais les T34 sont aussitôt repérés par les Stukas!



Une bombe vient s'abattre sur un char. Par malchance, c'était le chef de section des T34!!!




le Generalleutnant Olivier fait lui aussi entrer ses renforts: une dernière compagnie de grenadiers, appuyés par des canons de 88 et de 75mm.



Néanmoins, ceux-ci sont trop loin pour appuyer les éléments de tête. La compagnie blindée en SdKfz se fait alors tailler en pièces par la charge des T34 sur son flanc. A l'exception d'un seul camion, toute la compagnie se fait décimer!




A la fin de la partie, chaque camp campe sur ses positions et s'est emparé d'un objectif.




Les épaves jonchent le champ de bataille, témoignage d'un affrontement sans merci!




mardi 20 septembre 2011

La Bataille du Lac du Saint-Sacrement (8 septembre 1755) (THE PATRIOTS)



Pas de compte-rendu en langage d'époque cette fois, pour cause de manque de clichés. Comme j'étais absorbé par la partie, j'ai manqué plusieurs moments intéressants. Il s'agissait d'une partie de la règle fun "The Patriots" sur un scénarion inspiré par la bataille du Lac du Saint-Sacrement (dit aussi du Lac George chez nos amis, hum, anglois). En septembre 1755, le baron de Dieskau, général allemand au service de sa Majesté Louis le Bien-aimé, tend une embuscade aux Anglois et les poursuit jusque dans le camp que ceux-ci ont installé sur les berges du lac.

Le camp a l'air imprenable: avec ses 2 canons et ses défenseurs...



Mais face à la chance aux dés de Renaud, c'est une maigre défense!



Les troupes sont composées de milices (aïe, le talon d'Achille de mon armée).




De la Light Infantry s'enfuit à l'approche des Français



Les miliciens canadiens (marque Galloping Major avec quelques Foundry et un officier Redoubt) s'avancent sur la droite, couverts par les bois.



Renaud masse sur sa gauche ses meilleures troupes: compagnies franches de la marine et coureurs des bois. Ils résisteront à mes tirs et se rallieront continuellement.





Finalement, les indiens feront une brèche sur la droite et mes miliciens partiront en déroute, entraînant les autres troupes. Bref, la honte.



Le résultat fut donc meilleur que l'historique, puisque le baron Dieskau fut fait prisonnier par les Anglois, contraignant le commandement français à envoyer des renforts de la métropole.