vendredi 3 août 2012

Projet Fontenoy 1745: ça continue!



 La Gendarmerie de France, seconde dans l'ordre de préséance après la Maison du Roy. Il s'agit de figurines Front Rank pour la guerre de succession d'Espagne; mais, à part les perruques des officiers, cela passe encore pour la Guerre de Succession d'Autriche.


Sous l'Ancien Régime, la Gendarmerie n'était pas une force de maintien de l'ordre, mais une branche de la cavalerie lourde, dont les origines remontent au compagnies de gens d'armes créées à la fin de la Guerre de 100 ans par Charles VII pour professionnaliser l'armée et chasser les Anglais du Royaume.


Sous Louis XIV et jusqu'à la Révolution, la Gendarmerie prend un habit rouge et ses différentes compagnies sont distinguées par la forme des poches ou des liserés blancs. Le drapeau a les Fleurs de Lys sur fond rouge.




 Très prestigieuses, les compagnies de Gendarmes accueillaient presque uniquement des nobles. Mais leur impétuosité les desservit, notamment à Minden en 1759 où leurs charges répétées furent repoussées par les Anglo-alliés.


 Un bataillon de grenadiers autrichiens, toujours de marque Front Rank.



Les grenadiers étaient les compagnies d'élite des régiments des régiments d'Ancien Régime. En campagne, les compagnies de plusieurs régiments étaient regroupées pour former un bataillon mixte. Comme il ne s'agissait pas d'une formation permanente, les bataillons de grenadiers n'avaient pas de drapeau régimentaire. Mais cela ne semble pas gêner les fabricants de figurines comme Front Rank, qui mettent quand même dans leur lot un porte-drapeau.



 Pour se distinguer, les grenadiers portaient un colback de fourrure ou une mitre en toile et non un tricorne. Cela rappelle leur origine à la fin du XVIIe siècle: pour lancer leur grenades, ils ne portaient pas un chapeau à larges bords qui les aurait gênés, mais une mitre. Au milieu du XVIIIe siècle, les grenades n'étaient plus utilisées sur le champ de bataille (trop dangereuses et trop facilement relançables).



Autre signe distinctif des grenadiers dans les armées européennes (Anglais exceptés): le port des moustaches. Les Autrichiens et les Hongrois y ajoutaient en plus des cadenettes, c'est-à-dire des petites tresses qui pendent le long des joues, et qui sont censées protéger le visage des coups de sabre.


3 commentaires:

Frederic Villaescusa a dit…

Très bon travail de peinture.
Je ne me lasse pas de venir voir les nouvelles unités du projet Fontenoy.
Bon courage.

fredthegreat a dit…

Merci, merci :-) Ton armée de Marie-Thérèse n'est pas mal non plus!
J'espère pouvoir achever ce projet (le plus gros que j'ai jamais mené) d'ici la fin de l'année 2012.

Anonyme a dit…

Bravo, les figurines sont magnifiques et vous avez du talent.
Attention seulement à un point : la gendarmerie de France portait le plastron de cuirasse noire sous le pourpoint (mais ce lui-ci restait ouvert : ce qui fait que la cuirasse noircie devrait être visible : voirle tableau d' eugène leliepvre qui les a représenté ainsi chargeant à Fontenoy. les officiers portent la cuirasse double et sur l'habit (je en suis pas sur qu'elle soit noircie pour eux cf le tableau).

Bien cordialement et encore bravo. cela me donne envie de peindre les miens

jm Paris