dimanche 8 janvier 2012

Le match improbable: Hannibal vs Caesar (WAB)







Chante, Muse, l'affrontement des Fils de Vénus et de Baal, ce terrible affrontement qui vit sortir des Enfers les âmes de tant de héros morts et livra à nouveau leurs corps décharnés aux chiens et aux vautours.





Dans l'Au-delà des guerriers morts, que d'aucuns appellent le Valhalla, les ex-Grands Capitaines d'ici-bas ne cessent de se remémorer leur gloire passée. L'orgueil ne les a pas quittés et les mène à se lancer des défis. C'est ainsi que les Mânes de Hannibal Barca et de Caius des Julii, dit César, ont projeté de s'affronter pour déterminer une fois pour toutes qui était le plus grand général du monde antique.


De leurs tombes sont ressorties à nouveau les âmes des guerriers qui ont servi ici-bas ces stratèges. Et c'est moi, pauvre mortel, que les Dieux ont chargé de chanter le récit de cette épopée.


Muse, chante le tonnerre des boucliers fracassés et des lames entrechoquées; mais nul cri ne sortit des poitrines de ceux qui ont déjà passé l'Achéron.


Le champ de bataille, vu du côté punique. Les Romains sont sur la crête.


Hannibal a placé sur son centre et sa gauche ses plus fortes troupes: vétérans et Lybiens, soutenus par la cavalerie punique, des frondeurs baléares et des javeliniers lybiens.




Les boucliers des braves étincellent d'une gloire immortelle.


C'est derrière ses mercenaires grecs que le Punique mène ses troupes, pour une ultime fois.




Sur son flanc droit, le général carthaginois a placé son infanterie osque, ses cavaliers numides et un lourd pachyderme cuirassé pour les soutenir.


Mais ce danger n'effraie pas les légions, qui bénéficient du terrain.



César a décidé d'attendre en profitant de sa position. Ses légions couvrent la colline, avec des archers, des scorpions et une baliste intercalés.





Sur son flanc gauche, le plus faible, César envoie ses auxiliaires numides et fantassins légers espagnols pour retarder l'ennemi.



Sur son flanc droit, César place ses redoutables cavaliers germains, soutenus par des auxiliaires, et des archers crétois.



Au début de la bataille, les troupes carthaginoises s'ébranlent aux sons des trompettes et des buccines.


L'élite des cavaliers puniques s'avance au petit trot pour rester à leur hauteur.



Ce à quoi, césar, avec sa Celeritas bien connue, réagit en envoyant son flanc droit prendre de solides positions dans les bois.



Les auxiliaires se ruent ainsi vers un bois, afin de menacer le centre ennemi.


A leur tête, vous l'avez reconnu, c'est Vorenus bien sûr.

Sur le flanc gauche, les Numides au service de chaque camp entament un ballet mortel de fuites feintes et de javelines, tandis que les Espagnols s'emparent d'une colline rocailleuse.


Hannibal maintient sa pression au centre.


Les tirs des archers et des balistes romaines s'avèrent piteux, à la grande ire de César. Les cordes se sont, hélas, desséchées avec les ans.


Les archers crétois finissent même par prendre la fuite face aux tirs des Lybiens.



Quant aux auxiliaires romains, ils sont chassés de leur bois par les tirs des frondeurs baléares.



L'échec des tireurs romains s'avère inquiétant, puisque l'éléphant carthaginois s'avance sans opposition vers la plus proche légion. Mais les derniers Numides au service de César se sacrifient et leurs traits déchainent la panique de la Bête.


Dans sa colère, elle fonce sur les Romains...


... qui, in extremis, s'écartent sur le côté. Le danger est passé!


C'est au centre que le danger est pressant. C'est pourquoi César abandonne son flanc gauche aux ennemis.


Après avoir concentré ses tirs sur les cavaliers puniques, César lâche sur eux ses Germains, qui ne peuvent hélas que marque le pas face à la bravoure de leurs adversaires. Dans ce combat qui se prolongera, les Germains finissent pas l'emporter, mais doivent ensuite fuir devant l'avance des vétérans puniques. César n'attend pas plus et fait dévaler ses légions sur l'ennemi.


Le choc est terrible, mais l'obstination des Romains vient à bout des meilleures troupes de Carthage.


César ramène alors ses Germains pour prendre de flanc l'infanterie punique; ils se taillent un chemin et finissent par rejoindre Hannibal lui-même.



Sauvé par son porte-bannière, le barcide fuit, la crête basse et l'âme à jamais meurtrie.



Ici bas, comme dans l'Au-delà,
ROMA SEMPER VICTOR!




8 commentaires:

Jehan a dit…

Une fois encore, un CR très agréable à lire illustré de jolies photos. Je n'ai qu'une chose à dire : ENCORE !!!!

J-B

Nikko a dit…

Salut,
Très sympath ce rapport de bataille.
Nikko

toghril a dit…

de belles photos, deux superbes armées, une belle table, du texte agréable à lire, c'est la classe quoi.

PS: vous avez tenté de faire jouer vos épouses? :):):)

fredthegreat a dit…

Oui, oui, elles sont allées faire du shopping avec les enfants pendant l'après-midi pour nous laisser "entre hommes". Mais elles sont rentrées avant la fin (un peu dépitées qu'on n'ait pas encore fini nos "enfantillages").

toghril a dit…

j'ai vu qu'il y a avait de nombreuses renegades côté carthage, j'envisage de monter deux armées (punique et romaine), les renegade sont beaucoup plus grandes que de nombreuses marques, est ce qu'elles passent malgré tout à coté de crusader, AA, aventine, foundry ???

peut être en unités séparées ?

fredthegreat a dit…

Dans l'armée de Philippe, ce sont surtout des renegade et des Foundry; ça ne chique pas Pour les autres marques, je ne sais pas.

toghril a dit…

merci bien,
j'ai quelques romains renegade et foudry et franchement ca fait tâche, le sculpteur foundry ne doit pas être le même romains - carthaginois

les figurines de SPOCK a dit…

très rapport de bataille, la table est splendide et les deux armées sont à tomber par terre , le 28 mm ça en jette ;)