mardi 24 février 2009

Victoire alliée sur la Roer! (BLITZKRIEG)

Nous voici donc dans la vallée de la Roer, plus exactement à Floverich, près d'Aix-la-Chapelle, portes du Troisième Reich en cette mi-novembre 1944.

Chargés par le genéral Harmon lui-même, les commandants SD et Aniboule ont pris la tête des pointes blindées chargées d'opérer la percée. Ils disposent d'un vaste panel de chars: Shermans 75 et 76, mais aussi de renforts au 2e tour (M5 Stuart et M7 Priest) et, un peu distancée, une compagnie d'infanterie mécanisée suit en Half-tracks.


Face à la déferlante, un Kampfgruppe de la 183e Volksgrenadiersdivision, dirigé par l'éternel germanophile Olivier, est chargé de faire de Floverich un cimetière de blindés ennemis. Eh oui, le scénario ne s'appelle pas "Panzerknackers" (croqueurs de chars) pour rien.
Les Allemands disposent donc d'ouvrages de défenses (dents de dragon, champs de mines, barbelés), mais aussi d'un redoutable Pak 43 qu'Olivier a planqué dans les bois qui forment la lisière du village. Vous arrivez à le distinguer?


Au premier tour, les Américains ont l'initiative et font mouvement avec leur premier char, Pressés de démontrer leur valeur, les artilleurs allemands ouvrent immédiatement leur feu avec le 88mm. Et (comme de juste) le Sherman explose dans une grande gerbe de flammes. Néanmoins, SD exulte: les mouvements suivants pourront se faire sans crainte maintenant que la pièce allemand a tiré. Confiant, il charge son complice Aniboule de bouger les 5 autres chars.




Mais revoilà la poisse qui pointe à nouveau le bout de son nez. Un Sherman 76 est immobilisé dans la boue! Un autre rate non seulement son test d'immobilisation, mais aussi son test d'expérience. Adieu l'équipage! SD commence à devenir nerveux, tandis qu'Olivier estime ouvertement qu'il n'aura même pas besoin de son infanterie pour décimer les tanks alliés.
Devenus soudain prudents, les Américains déploient des écrans de fumigènes autour de leurs tanks. Leurs premiers tirs ne sont pas fameux (il est vrai qu'ils commencent à tirer au jugé sur les maisons). Mais un dernier tir est plus heureux: il allume en un seul tour le Pak 43!
Dépité, Olivier fait manoeuvrer son Jagdpanzer IV pour lui donner un bon angle de tir sur la route.



Au tour suivant entrent les 105 automoteurs. Aussitôt, ils déchainent un tir sur la Kommandantur qui forme l'objectif. Les obus parviennent à faire s'effondre une portion du toit, atteignant un groupe de commandement allemand qui y était caché, et le démoralisant.






Avançant désormais avec circonspection, les tanks américains évitent l'angle de tir du Jagdpanzer IV.



A partir du 3e tour, l'arrivée des Half-trancks transportant la compagnie de GIe's établit définitivement la supériorité américaine. Mais le terrain et la prudence ralentissent les Américains, qui préfèrent attendre afin de coordonner l'attaque de leurs blindés et de leur infanterie. En attendant, les M7 et les M4 crachent leurs obus sur les cibles, le plus souvent au jugé!



Au 5e tour, les Américains sont prêts à lancer leur attaque et s'élancent vers le bois au Sud.





Leur objectif est de contourner les nids de mitrailleuses et les snipers embusqués en passant par un couvert. L'infanterie débarque ainsi presque sans pertes.


De son côté, les 2 Stuarts ont réussi à contourner les obstacles antichars et à retrouver la route et le terrain ferme. Aniboule ne résiste pas à l'esprit "cavalier" et lance ses 2 chars légers dans les rues de Floverich.



Coup de chance magnifique: il a l'initiative, ce qui lui permet de contourner le Jagdpanzer IV (qui ne réagit pas, le chef de char n'étant pas sorti). Les 37mm, même à cadence de tir 2, ne sont pas une grande menace pour le Panzer. Mais, le deuxième tir réussit à l'immobiliser. Or, un canon d'assaut immobilisé n'a plus beaucoup de chance de survie!
Malgré la menace des Panzerfaust ennemis, le 2e Stuart s'approche au plus près du Jagdpanzer IV et un 37mm trouve finalement le chemin du blindage arrière.


Dans les derniers tours, la pression américaine ne se relâche pas, les obus continuant de pleuvoir sur les défenseurs allemands, qui ont bien du mal à réagir.



Lorsque les fantassins américains pénètrent au Sud de Floverich, ils parviennent à éliminer en assaut des Allemands embusqués. Les Shermans sont encore devant les obstacles antichars. Mais les Stuarts parviennent à éliminer de l'objectif les ennemis démoralisés.


Bilan: au 8e et dernier tour, les Allemands n'ont plus de groupes sur l'objectif, alors que les Stuarts en tiennent les accès. Victoire alliée donc, que l'on peut mettre au compte d'un bombardement continu des positions allemandes et de pas mal de chance lors des tirs au jugé (notez que si cette règle optionnelle n'avait pas été utilisée, le résultat aurait sans doute été très différent).

Déjà meurtrie par l'aviation, Floverich n'est plus que ruines... Ach Guerre, gross malheur!

2 commentaires:

moipasfou a dit…

Beau RC

fredthegreat a dit…

Chose promise, chose due!